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Aikido ma voie

9 novembre 2014

une rencontre attendue !

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En ce fameux jour du mois d'octobre 2014, je pris la route de Bruxelles pour un stage organisé par notre ligue (B.A.B.F) qui recevait pour cette occasion Phillipe Voarino qui serait certainement le déclic que j'attendais, depuis un petit bout de temps j'avais le sentiment que ma manière de pratiquer n'était pas simplement inspirée de SAÏTO senseî , mais plutôt la seule manière pour moi de pratiquer, car cette facon de pratiquer était ma vision du futur aikidoka que je voulais être .Confirmation obtenue lors de la première minute , de par sa personne , sa facon d'aborder les techniques , les mots utilisés ,tout me convenait parfaitement , pas une grande surprise quand fut venue l'heure de discuter plus personnellement avec lui, m'expliquant que ma facon d'être convaincu du sens que je donnais à ma voie n'était pas si fréquente ."Rares sont ceux qui ne s'écartent pas de leur propre voie, et sur cela tu n'es ni chanceux ,ni sectaire, tu as juste fait le bon choix pour ton aikido" ses mots étaient simples mais remplis de satisfaction, j''avais pratiqué si peu ce jour là en sa compagnie, comment cet homme avait vu "cette lumière dans mes yeux"?Ce n'était pourtant pas lisible pour mes partenaires ,ce jour là je compris que cet ancien ushi deshi de Saîto senseî avait juste compris ce que je voulais pour ma pratique et mon dojo.Jamais je ne pourrai remercier cet homme comme il se doit, car outre le fait de pratiquer ce que j'attendais , il m'avait fait comprendre qu'un homme qui sait où il va ,doit aussi savoir comment il y va, et que lorsque j'y serai , je regarderai tout ce que j'ai surmonté et non tout ce que j'ai subi.

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9 novembre 2014

de keikoji en hakama!

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Depuis ma ceinture orange , ce fameux 4ème kyu , j'attendais l'heure où je passerai un cran au dessus, sans me douter que mon professeur déclara un mardi que je pouvais arborer le 3ème kyu , grâce à ma pratique assidue et à ma technique qui se perfectionnait de jour en jour , et que désormais c'est en hakama que je foulerai les tatamis de notre dojo.Le passage à l'hakama ,allait modifier ma manière de pratiquer , en fait je ne sais comment l'expliquer mais je commençais à acquérir plus de souplesse et de technicité à l'aide de ce vêtement, il est vrai qu'en hakama la pratique est tout simplement plus esthétique et un peu plus martiale , mon prfosseur souligna le fait que désormais l'hakama signifiait une certaine valeur martiale de ma pratique.Ceci additionné au passage de mon 1er kyu(ceinture marron) en commençant ma troisième année de pratqiue , j'allais entrer dans le monde des futurs shodans en devenir.

9 novembre 2014

les premiers stages

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les stages ont toujours étaient un moyen de développer son aikido et de voir d'autres pratiques ,d'autres thèmes,et surtout pratiquer dans des dojos ou on connaissait à peine mon nom.Portant la ceinture blanche(aucun signe distinctif de kyu) de nombreux stages (pour futurs enseignants ou élèves gradés) furent une expérience très enrichissante, en effet outre le fait de cotoyer le plus souvent des aikidokas en hakama , ce qui à l'époque n'était pas mon cas, je confirmais à mon enseignant la vue de cet aikidoka qu'il savait gourmand de pratique , que lorsque viendrait le jour d'aller plus loin ,je serai présent et je n'hésiterai pas même un instant à avoir le souhait de dépasser mon maitre.Du dojo de wattrelos ou je fis la connaissance de FRANCIS CRAYE, enseignant de ce dojo, au stage avec LUC  BOUCHAREU ou encore de JEAN PIERRE PIGEAU , au dojo de wasquehal ou je fis mon premier stage , à aucun moment je me sentais perdu ou encore inculte, tous avaient vu en moi ce besoin insaciable d'apprendre.Je dois aussi rendre honneur à LEO TAMAKI, STEPHANE GOFFIN , car lorsque j'avais des questions auxquelles j'attendai une réponse qui soulèverait une recherche plus personnelle , ces maitres répondaient toujours présents par mails.  

9 novembre 2014

le premier passage de grade

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mon professeur jugea bon un jour ,qu'il était temps d'attaquer le passage de kyu(grade), en position seiza ,jamais ce jour là je ne pensais passer un grade quand fut venue l'heure, il m'appela ainsi que fred (mon uke(partenaire)), et l'examen commença , conscient du fait qu'il n'allait pas s'arrêter au grade de ceinture jaune , j'enchainais les techniques les unes après les autres , passant de tachi wase( technique à mains nues) aux techniques avec armes .La décision de me donner mon 4 ème kyu(ceinture orange) , fut rapide et sans incertitude me soulignant même que ce test allait être le début de progrès qu'aucun aikidoka du club ne pourrait avoir(sauf s'il se donnait les mêmes capacités).Je fus ravi et ce passage signifiait pour moi l'entrèe dans le "cercle" des aikidokas.Au passage , je me rappelle que je me sentais nerveux mais conscient du fait qu'il fallait bien commencer un jour à voir si oui ou non ce que je pensais de moi était une vérité ou s'il fallait que je fournisse plus d'effort pour ce kyu.Ce qui ne fut pas le cas , et ce jour là, mon Senseï ne put comprendre à quel point cela allait me motiver plus encore plus de dons de soi et d'aller de l'avant.J'enchainais sur plus de cours (cours adultes et enfants auquel j'étais parfois le uké et de temps en temps le tori ,car mes mots de simple débutants complétaient parfaitement les cours que les enfants et les adultes recevaient du professeur).

9 novembre 2014

la voie de la souplesse

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les premiers temps ,le moins que je puisse dire ,est que la souplesse n'était pas mon meilleur atout et pour cause , ma fameuse prise de poids était en grande partie responsable de mes blocages concernant les chutes et la souplesse de mes mouvements.Nombreuses ont été les occasion de pouvoir me stimuler , mais mon professeur avait cette notion du danger des débuts de pratique , et ne cessant jamais de me répèter que cela viendra qu'avec le temps , il ne savait pas qu'en fait il me poussait dans mes retranchements et que ma volonté allait venir à bout de ce probleme pondéral, j'entrepris alors de me mettre à des habitudes alimentaires plus saines , et après quelques mois je vis mes efforts récompensés .Combiner les heures (légèrement nombreuses et intensives) à une attitude toujours aussi volontaire,plus une alimentation qui complétait parfaitement ma pratique , je commençais à avoir de nombreuses satisfactions ce qui , impliquait une meilleure pratique.

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30 octobre 2014

les techniques et le japonais ..... pas faciles !!

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Les noms et prononciations des techniques ainsi que l'univers très précis de cet art était complexes pour qui ne se contente que de venir aux cours ce qui n'était pas mon cas , depuis les premiers cours je me mis en tête d'en apprendre les fondements , comprenant qu'il était important d'en savoir le language complexe,je pris le temps de prendre des cours de japonais(ce qui aide grandement),de lire , de consulter d'autres professeurs que mon Senseï afin d'avoir un maximum d''infos, et je remercie ce qui m'ont aidé car de discussions finissant en nuit blanche via internet en questionnements sur les forums,tout en passant par des cours pris dans des autres dojos(le temps c'est de l'argent , mais l'oisiveté n'est en aucun cas martiale).

Je vis mes connaissances s'accroitrent rapidement ,allant même poser un dilemme avec mes partenaires.Comment leur faire comprendre que ce que je sais tout le monde peut y avoir accès , je n'étais pas un demi dieu juste quelqu'un qui se donnait les moyens, avec mes 9heures d'aikido au dojo couplées à quelques heures dans un autre dojo proche du mien, mais dont le Senseï ne vit que le partage et non le recrutement(chose sur laquelle ,je restais ferme , en aucun cas je ne quitte mon dojo pour un autre), ajoutez à ça une dizaine d'heure de visonnage et de lecture mes semaines ressemblaient de plus en plus à la semaine d'un moine de shaolin.Ma femme déchanta un peu à la vue de la somme de travail , pour ce qu'elle prenait pour une passion, chose qu'elle comprit un peu plus tard .Grace à l'aikido et ma religion, mon couple fut sauvé ,je retrouvais cette facette de moi qui avait séduit ma compagne, elle retrouva en effet le christophe tenace , combatif et avide de savoir.Mon caractère changea devenant de plus en plus compréhensif et moins impulsif , car le coté sanglant disparaissait au profit de mon art.

sur l'image , le kata 31 l'un des premiers katas pratiqués au dojos

30 octobre 2014

l'apprentissage passe par les armes

Comme nombre d'aikidokas débutants ,il me tardait de commencer un cours d'aiki ken (sabre en bois)et d'aiki jo(lance dont on a enlevé la pointe en acier).Lors de la prise en main de mon boken(en chêne blanc) le sens martial de cette pratique me sauta aux yeux,le professeur nous montra les premiers mouvements (suburis) qui furent pas des plus compliqués à apprendre(j'avoue que j'avais recherché comment faire avant d'en arriver à ce premier cours).De la position seisa où mon sabre se situe devant moi , au salut avec l'arme à la ceinture pour enfin faire mes premiers pas l'arme à la main , je pris un plaisir non dissimulé , l'aikido se montrait de plus en plus comme ce que j'attendais des arts martiaux, rigueur , précision, discipline, respect etc ...La seule idée de pratiquer le tai jutsu(technique aux mains) serait plus facile de pratique et de compréhension tout ceci grâce à la pratique des rames me ravissait.Comment ne pas être heureux à l'idée que ma facilité de compréhension serait accrue grâce aux armes , chose que j'appliquais de suite, il m'est même arrivé de pratiquer en cachette chez moi .

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30 octobre 2014

les premiers pas....

 

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Mes premiers pas furent laborieux , car je ne comprenais pas où voulait en venir mon professeur.Je lui suis reconnaissant de m'avoir posé les premieres questions qui devaient , me faire choisir le sens que je voulais donner à ma pratique.Il me fit un bref état des lieux me montrant les portraits qui posaient sur le mur de notre dojo , Morihei Ueshiba le kamiza trônait au centre (je découvris plus tard ,nombre d'informations à son sujet par des recherches personnelles), et deux photos en dessous de celle du Kamiza, à droite Kobayashi senseï, et à gauche la photo intriguante de Saito senseï.Le cadre était posé , mon Senseï m'expliqua ensuite que l'enseignement du dojo était pour la plupart du temps basé sur l'enseignement de Morihiro Saitō , qui allait devenir ma bible, les premiers temps mon professeur me laissa découvrir les bases qu'il m'enseignait sans trop développer :" c'est à toi d'aller chercher ce qu'il t'est nécessaire à ta compréhension",depuis ces mots ,je n'ai jamais cessé de chercher ces petits indices qui parsemaient les livres que Senseï m'avait prêté ,mais rappelant que seules la recherche et la pratique me guideraient sur le long chemin de la voie.

Jusqu'au jour ou vint au dojo le fondateur du club, personnage impressionnant dont la posture me rappella tout de suite SAITO Senseï.il m'expliqua alors que le but dans un premier temps serait de combattre mes démons (tout ce que j'avais appris au judo ,kempo, jyujitsu)mais sans en oublier l'essence.Termes qui restaient confus dans ma tête , mais qui prirent leurs sens lors de la première phase d'apprentissage.

En effet ,je me rendais vite compte que l'esprit martial de ces disciplines ,venaient soutenir l'idée que l'aikido n'est pas un art de défense,mais comme ses racines viennent d'un art de guerre(de part la pratique), mon rêve de gamin: devenir un samouraï , allait se transformer en devenir un aikidoka.Les premières techniques furent faciles d'accès au niveau mental, toutes les expliactions concernant les tai sabaki ,ukémis ,et autres atémis, shiseï me facilitaient la compréhension , et les gestes devenaient plus naturels.

29 octobre 2014

ma voie ,la génèse

 

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J'ai toujours aimé l'odeur des tatamis, depuis mon enfance les arts martiaux m'ont toujours motivé ,et dirigé vers un style de vie , une manière de penser et sur un cadre.De religion taoïste , j'ai toujours été un être à part, que ce soit de par mon apparence mais aussi de par ma manière d'apprécier la vie , pratiquant lors de mon enfance le judo que j'arrête sur blessuer au grade de ceinture marron , j'ai comme tout adolescent tâté du ballon , pratiqué le cyclisme allant même à participer à des courses régionales , puis lors de mon arrivée dans un cadre qui allait devenir ma famille pour bon nombre d'année , l'armée m'a fait découvrir le kempo et le JJB , j'ai vite cerné le seul moyen de vaincre mes démons , c'était d'aller chercher mes valeurs sur les tatamis.Je fus mis à l'épreuve rapidement grâce à mes professeurs qui ne voyaient pas en moi le petit bonhomme d'un mètre soixante dix , mais une montagne de volonté et de ténacité face à ceux qui ne voyaient qu'en moi une proie.De nature calme , lorsque je portais mon kimono , je passais de l'autre coté du miroir ,devenant un être avide de savoir , plus les défis étaient insurmontables plus ma réussite n'en était qu'éclatante.Vînt la période où tout un chacun cherche une vie où le couple devient une fondation nécessaire au bien être.Le travail me renforçait physiquement jusqu'au jour où une tumeur me frappa, mon corps ne ressemnlait plus à celui d'un sportif, prise de poids de 20 kilos ,mon corps ne donnait plus aucun signe de motivation.

 

Jusqu'à ce jour du mois de mai ,où je vis un homme ,agé ,physiquement pas très imposant, dans une tenue que je connaissais de vue, mais dont je ne connaissais pas les subtilités de l'art pratqiué dans ce dojo.Resté jusqu'à la fin du cours ,j'abordai ce professeur ,d'un accueil rempli de gentillesse s'en découla une conversation de 2 heures, à la suite de laquelle je compris que l'aikido pourrait devenir ce que mon âme , mon corps attendaient depuis longtemps.Je pris la décision de faire un cours d'essai, durant lequel mes premiers soucis annonçaient la somme de mes lacunes.Les premiers ukémis(chute avant) furent d'une tristesse, j'avais l'impression que mon corps était une bûche que l'on jetait à terre, lasse, inerte.....

Ma volonté n'était en rien diminuée, je pris le soin de comprendre que la voie que je voulais emprunter , serait laborieuse.Les premiers cours n'étaient que source d'admiration, en effet comment cet homme d'une 50aine d'année pouvait être aussi souple et rapide,bien qu'essayant d'en comprendre les différentes facettes, l'aikido ne ressemblait qu'à une source intarissable de technique et de connaissance.

Peu de temps,après ces débuts laborieux, je pris le temps d'expliquer à mon Senseï ce que je tenterai d'appeler "la décision", je ne voyais en l'aikido qu'un avenir ,et surtout une remise à zéro de ma vie(privée et sportive).Mon professeur essaya de me faire comprendre que le chemin est long et que devenir élève enseignant n'était qu'une volonté mais que la réalité était tout autre.Cette conversation restera pour moi ,le point de non retour et le début d'une voie dont je n'apercevais que les premiers aspects.

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